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Titre du projetTransfert du brevet de pisteur secouriste français.Contexte et justificationLes activités qui au regard de la pratique du ski, peuvent être considérées comme des activités clés, portent sur, la préparation, l’entretien des pistes, la sécurité préventive et le secours sur le domaine skiable. Ces activités constituent la préoccupation majeure des stations de ski. Les personnels qui travaillent à remplir ces objectifs ont des missions très diverses : aménagement, préparation et entretien des pistes, fabrication de la neige, accueil, prévention, balisage, signalisation, information, gestion, pose de dispositif de protection, déclenchement des avalanches, secours. En Roumanie, les personnels affectés à ces activités ne font pas partie des mêmes services. Souvent, ce sont des sociétés (maintenant privées) qui assurent l’entretien, le balisage, la sécurisation des pistes de ski. Les collectivités territoriales, généralement gestionnaires des stations de ski, sont bien conscientes des insuffisances dans ce domaine. Par ailleurs, les secours des skieurs accidentés sont sous la responsabilité d’une association spécifique, dénommée Association Nationale de Sauveteurs Montagneuse de Roumanie (ANSMR). Si les secours sont bien organisés, ce n’est pas le cas de la fonction entretien. Le débat est lancé en Roumanie sur l’organisation de ces deux fonctions essentielles, l’entretien du domaine skiable qui doit apporter la plus grande sécurisation possible des pistes et la fonction secours qui dois garantir la rapidité et la qualité de la prise en charge du blessé. L’article 4 de la convention constitutive d’ANSMR lui confie, outre l’organisation des secours celle de former les personnels d’entretien des pistes. Cette disposition n’est pas mise en oeuvre. C’est ainsi qu’aujourd’hui les personnels d’entretien des pistes, plus communément appelés « pisteurs » ne bénéficient pas d’une formation qualifiante. L’absence de qualification, de certification est devenue très préjudiciable au développement des stations de ski roumaines dans le cadre européen qui est maintenant le sien. La problématique de la « professionnalisation » de cette catégorie de personnels est posée. La Bulgarie est dans un contexte identique, séparation de la fonction secours de la fonction entretien, absence de lien entre les deux et niveau de prestation de la fonction entretien faible au regard des attentes de la clientèle. Des qualifications dans le domaine du secours existent mais pas dans celle du domaine de l’entretien du domaine skiable. La France a acquis une forte notoriété dans le monde et en Europe en particulier en ce qui concerne le tourisme hivernal (l’économie de “l’or blanc”). La taille des domaines skiables souffre peu de comparaison (25 000ha de pistes). 7 des 10 plus grandes stations de ski sont en France, dans un département de la région Rhône alpes, la Savoie. Il se vend en moyenne 56 millions de journées skieurs (8,5 millions de touristes) et dans les 300 stations françaises (1 040 millions d’€). L’accueil d’un tel nombre de touristes dans un territoire montagneux et sur une période relativement faible nécessite un parc de remontées mécaniques de plus en plus puissantes et confortables, un aménagement performant des domaines skiables tant sur le plan de la qualité du revêtement neigeux, que sur celui de la sécurité des personnes ou sur celui du respect de l’environnement. Les sociétés qui exploitent les stations de ski se sont progressivement dotées de technologies de pointe. Pour améliorer leur offre, elles se sont soumises aux exigences de la certification ISO 9001. Elles ont aussi pris conscience de la nécessaire professionnalisation des personnels employés. Elles ont en particulier misé sur l’emploi-clé, celui de « pisteur secouriste ». Sur un effectif total de salariés des société de remontées mécaniques de 18 221 personnes, 3 770 sont des pisteurs secouristes. La France a progressivement organisé les services des pistes en définissant des qualifications hiérarchisées et complémentaires et en mettant en place des formations pour professionnaliser ces personnels. Il y a à ce jour 5 qualifications pour les pisteurs secouristes attestation de premiers secours, brevet de pisteur 1er, 2ème et 3ème degré, artificier et maître chien. |
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Ce projet a átá financá avec le soutien de la Commission europáenne. Cette publication n'engage que son auteur et la Commission n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues. | ||||||